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Les ressources nécessaires pour éviter une nouvelle épidémie – FAQ et liens utiles

Questions

fréquentes

1. QU’EST-CE QUE LA LÉGIONELLE (PROVENANCE DE LA BACTÉRIE)? 

La Légionelle est une bactérie naturellement présente dans les environnements humides, colonisant les réservoirs naturels ou artificiels d’eau douce et les sols humides. 

 

2. QU’EST-CE QUE LA MALADIE DU LÉGIONNAIRE OU LÉGIONELLOSE? 

C’est l’infection causée par la bactérie Legionella pneumophila, qui est une forme grave de pneumonie (infection des poumons). Statistiquement, dans 15 à 20 % des cas, l’infection est fatale. 

 

3. QU’EST-CE QUE LA FIÈVRE DE PONTIAC? 

C’est une infection non pulmonaire semblable à la grippe, causée par la bactérie légionelle. En général, l’infection se résorbe assez rapidement. Environ 95 % des gens exposés développeront cette infection. 

 

4. COMMENT L’INFECTION SE TRANSMET-ELLE? 

L’infection provient de l’inhalation d’un aérosol d’eau contaminée (microgouttelettes). Les sources de contamination sont donc les installations qui favorisent la multiplication de la bactérie et sa dispersion dans l’environnement par la bruine formée. 

 

5. LA LÉGIONELLOSE EST-ELLE CONTAGIEUSE? 

Non, aucunement. 

 

6. QUI SONT LES PERSONNES LES PLUS À RISQUE? 

Principalement celles qui ont un système immunitaire affaibli: les personnes âgées, immunosupprimées, greffées, etc. Les personnes fumeuses et alcooliques sont également plus susceptibles de développer la maladie. 

 

7. POURQUOI UNE TOUR DE REFROIDISSEMENT À L’EAU EST-ELLE PROPICE AU DÉVELOPPEMENT DE LA LÉGIONELLE? 

La température de l’eau dans les tours de refroidissement est idéale pour la croissance de la légionelle. De plus, des éléments nutritifs (entartrage, corrosion, matières organiques) et des abris (limon, amibes et encrassement) sont souvent disponibles et permettent la prolifération bactérienne. Finalement, les gouttelettes d’eau peuvent parcourir une distance d’un mile (1,6 km) par le débit d’air et être la source de l’infection sur une large zone. 

 

8. POUR QUELLE RAISON UNE TOUR SERA-T-ELLE INFESTÉE ET PAS L’AUTRE? QUELS SONT LES FACTEURS AGGRAVANTS? 

La corrosion, l’entartrage, l’encrassement et la présence de limon constituent des facteurs aggravants, fournissant des éléments nutritifs et des endroits idéaux pour le développement de la bactérie légionelle. Un mode d’opération ou une installation permettant la stagnation de l’eau sont évidemment d’autres conditions favorables. 

 

9. Y A-T-IL DES CONCEPTIONS DE TOUR PLUS SUSCEPTIBLES QUE D’AUTRES À LA PROLIFÉRATION? 

En théorie, non. En pratique, une tour dont le bassin se draine mal ou qui comporte des zones stagnantes peut entraîner une accumulation de boue, ce qui amplifie évidemment le problème. 

 

10. COMMENT LA BACTÉRIE SE PROPAGE-T-ELLE DES TOURS D’EAU AUX PERSONNES AFFECTÉES? 

Entrainées par le vent, les gouttelettes d’eau peuvent parcourir plusieurs kilomètres et propager l’infection dans un vaste secteur. 

 

11. COMMENT LA BACTÉRIE SE REND-ELLE À LA TOUR D’EAU? 

Habituellement, la légionelle se répand par le réseau d’eau potable. 

 

12. POURQUOI LE TRAITEMENT D’EAU POTABLE N’ÉLIMINE-T-IL PAS LA BACTÉRIE? 

La bactérie légionelle n’est pas particulièrement résistante, mais l’amibe (microorganisme de plus grande taille) présente dans les réseaux d’eau potable est très résistante aux désinfections habituelles. L’amibe sert donc de « Cheval de Troie » en abritant la bactérie qui la parasite. 

 

13. LES TOURS PEUVENT-ELLES SE CONTAMINER ENTRE ELLES PAR VOIE AÉRIENNE? 

Oui. Le phénomène appelé « ensemencement » est possible, car l’eau est pulvérisée. Elle pourrait donc atteindre une autre tour. Toutefois, il ne s’agit que d’ensemencement. La bactérie se multipliera jusqu’à un taux critique seulement si la condition est propice dans la tour affectée. 

 

14. EXCEPTÉ LES TOURS DE REFROIDISSEMENT, QUEL SONT LES AUTRES SYSTÈMES SUSCEPTIBLES DE PROPAGER LA LÉGIONELLE? 

Les fontaines décoratives, les spas, les humidificateurs, les laveurs d’air, les équipements de dentisterie, les brumisateurs, l’eau chaude domestique (pommeaux de douche), les appareils d’usinage des métaux (huiles de coupe), etc. sont tous des vecteurs possibles d’infection. 

 

15. EST-CE QUE L’AJOUT DE BIOCIDE À L’EAU DES TOURS GARANTIT L’ABSENCE DE BACTÉRIE LÉGIONELLE 

Non, l’ajout de biocide ne peut garantir l’absence de la bactérie. Celle-ci peut résister à certaines conditions et peut surtout être protégée par son environnement (dépôts, biofilm, amibes). 

 

16. EXISTE-T-IL DES BIOCIDES SPÉCIFIQUES POUR LA LÉGIONELLE? 

Les halogènes comme le brome, le chlore, le dioxyde de chlore, etc. sont tous efficaces à un dosage approprié. Parmi les biocides non oxydants, plusieurs sont éprouvés pour la légionelle comme l’isothiazolin, le DBNPA, et le glutaraldéhyde. Il importe de respecter les dosages requis. 

 

17. À QUELLE CONCENTRATION LA LEGIONELLA PNEUMOPHILA DEVIENT-ELLE DANGEREUSE? 

Une concentration de plus de 100 bactéries par millilitre devient dangereuse pour la santé humaine. 

 

18. AU CANADA ET AU QUÉBEC, Y A-T-IL DES NORMES MAXIMALES QUANT À LA POPULATION DE LEGIONELLA PNEUMOPHILA DANS L’EAU? 

Il y a deux niveaux d’intervention: 

 

  • Au-dessus de 10 000 UFC/L (unités formant des colonies par litre d’eau), des mesures correctives doivent être apportées au programme d’entretien. 

  • À 1 000 000 UFC/L, une désinfection d’urgence doit être effectuée et le programme d’entretien doit être corrigé et certifié. 

 

19. L’ANALYSE DE LA PRÉSENCE BACTÉRIENNE PAR CULTURE SUR BÂTONNET PERMET-ELLE UN CONTRÔLE SATISFAISANT POUR LA LÉGIONELLE? 

Non. Il n’existe aucune corrélation entre la population globale de bactéries et la présence de Legionella pneumophila. 

 

 

20. L’ANALYSE DE L’ATP PERMET-ELLE UN CONTRÔLE SATISFAISANT POUR LA LÉGIONELLE? 

Non. Il n’y a pas de corrélation entre l’ATP et la bactérie pathogène dans l’eau des tours. 

 

21. QUAND ON PARLE DE DÉSINFECTION DE TOURS D’EAU, DE QUOI S’AGIT-IL? 

Une désinfection consiste habituellement à utiliser un biocide oxydant, un biodispersant et un nettoyage mécanique. Les étapes sont généralement les suivantes : 

 

  • Désinfecter avec un oxydant. 

  • Vider et nettoyer la tour physiquement. 

  • Procéder à une deuxième désinfection. 

  • Refaire un test de dépistage 48 heures plus tard. 

 

22. QUELS SONT LES MEILLEURS PRODUITS POUR LA DÉSINFECTION? 

Le brome gel principalement (et autres halogènes). Les biodispersants doivent faire partie de l’application pour déloger les biofilms. 

 

23. POURQUOI LA DÉSINFECTION AU CHLORE N’EST-ELLE PAS AUSSI EFFICACE QU’AU BROME? 

Le brome est un désinfectant plus efficace que le chlore lorsque le ph est alcalin, comme c’est le cas dans les tours de refroidissement. 

 

24. EST-CE POSSIBLE QU’APRÈS UNE DÉSINFECTION LA BACTÉRIE SOIT TOUJOURS PRÉSENTE? 

Oui. Il peut y avoir des zones encrassées abritant la bactérie. Il faut aussi se méfier de la présence de bras morts dans vos systèmes. 

 

25. LE CLIENT PEUT-IL ÊTRE PRÉSENT PENDANT LA DÉSINFECTION D’UNE TOUR? 

Oui, il peut être présent s’il utilise les mesures de sécurité optimales, c’est-à-dire qu’il doit porter un masque approprié et un vêtement de protection. 

 

 

26. COMMENT PEUT-ON ÉLIMINER LES RISQUES LIÉS À LA LÉGIONELLE? 

On ne peut pas éliminer les risques, mais on peut les minimiser en instaurant les bonnes pratiques. 

 

27. COMMENT PEUT-ON RÉDUIRE LES RISQUES? 

La gestion des risques repose sur de bonnes pratiques d’entretien dont un programme de traitement de l’eau efficace et une évaluation des performances obtenues. Un programme d’échantillonnage et de détection rapide et fiable doit être mis en place pour permettre une réponse efficace en cas de contamination. Ces résultats peuvent être obtenus dans les 48 heures suivant le prélèvement avec des technologies modernes d’analyse, telle que la détection par ADN. 

 

28. QUE COMPRENNENT LES FORFAITS MAGNUS EN MINIMISATION DU RISQUE? 

Les forfaits comprennent un ensemble de services permettant la détection et la prévention de la légionelle: 

 

  • Analyse de l’eau par culture. 

  • Surveillance des concentrations de légionelle dans l’eau par l’analyse de l’ADN. 

  • Surveillance des concentrations de légionelle dans le biofilm par l’analyse de l’ADN. 

  • Inspections et audits d’optimisation des systèmes. 

  • Implantation de programmes d’entretien préventifs sur les équipements de traitement chimique et mécanique. 

  • Désinfection lors de la mise en service. 

  • Surveillance des indicateurs microbiologiques. 

 

29. Y A-T-IL DES GUIDES DE BONNE PRATIQUE? QUI LES PUBLIE? 

Des guides explicatifs sont publiés par la Régie du Bâtiment du Québec, ASHRAE, CTI, AWT, etc. L’AWT donne des objectifs sur les populations de bactéries, donc il s’agit d’une référence plus complète. Certains guides européens sont également très détaillés : HSE (Health & Safety Exectuvie), Approved Code of Practice and guidance, (ACOP 18, UK) et (EWGLINET) European Surveillance Scheme for Travel Associated Legionnaires’ Disease and (EWGLI) European Working Group for Legionella Infections. 

 

30. EXISTE-T-IL DES PAYS OU DES VILLES AYANT UNE LÉGISLATION À CE SUJET? 

La ville d’Hamilton, en Ontario, a établi l’obligation de maintenir un registre où tout est consigné. Plusieurs pays européens, de même que l’Australie, ont établi une législation en place. 

31. QUELS SONT LES TECHNIQUES D’ANALYSE DISPONIBLES POUR LA LEGIONELLA PNEUMOPHILA? 

La méthode par culture sur gélose et l’analyse de l’ADN. 

 

32. QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ENTRE LA DÉTECTION PAR L’ANALYSE DE L’ADN ET PAR CULTURE? 

La détection par l’analyse de l’ADN repose sur la détection et la quantification de l’ADN de la bactérie. Cette technique permet une mesure rapide et précise de la population bactérienne (moins de 48 heures), tandis que 14 jours sont nécessaires pour obtenir des résultats à la suite d’une culture bactérienne. En revanche, cette méthode est plus spécifique et permet d’identifier le profil complet de la bactérie. Elle ne détecte toutefois que les bactéries cultivables. 

 

33. EST-CE VRAIMENT POSSIBLE D’IDENTIFIER LA TOUR RESPONSABLE D’UNE INFECTION? 

Oui, il faut comparer les profils complets de la bactérie prélevée chez les malades et celle présente dans la tour d’eau. 

 

34. LES RÉSULTATS OBTENUS PAR DÉTECTION DE L’ADN SONT EXPRIMÉS EN UG. DE QUOI S’AGIT-IL? 

UG signifie unité génomique. 

 

35. L’UNITÉ PAR PCR CORRESPOND-ELLE À L’UNITÉ UFC? 

Même si dans les deux cas l’objectif est d’évaluer les populations de bactérie légionelle, les dénombrements obtenus par les techniques PCR et par culture ne sont pas directement équivalentes. Les techniques d’analyse utilisées de même que les unités de mesure sont différentes. 

 

36. CERTAINS SPÉCIALISTES DU TRAITEMENT DE L'EAU OFFRENT UN TEST EFFECTUÉ SUR PLACE DONNANT DES RÉSULTATS IMMÉDIATS, EST-CE EFFICACE? 

Non. En général, les seuils de détection sont excessivement élevés pour l’eau d’une tour de refroidissement (100 UFC/ml). Ce type de test est qualitatif. 

 

37. LES ENTREPRISES DE TRAITEMENT DE L’EAU OFFRENT-ELLE TOUTES LE SERVICE DE DÉPISTAGE? 

Non. Peu d’entreprises offrent ce service et encore moins le font avec leurs propres ressources. 

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